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Les marées vertes qui affectent le littoral breton correspondent à des proliférations d’algues d’espèce Ulva. Elles se développent au printemps et en été sous l’action de la température et une combinaison de facteurs physiques naturels. Leur dégradation constitue une nuisance olfactive et visuelle qui peut générer une exposition excessive à l’hydrogène sulfuré en cas de contact rapproché.
La dangerosité des algues vertes est liée principalement à la libération d’un gaz, l’hydrogène sulfuré (H2S), produit lorsque les algues échouées entrent en putréfaction. En cas de manipulation ou de piétinement de dépôts d’algues putréfiées, le gaz accumulé sous la croûte de surface ou présent dans les sédiments est libéré brutalement à une concentration qui peut être très importante.
S’il est respiré, ce gaz peut entraîner des effets sur la santé qui vont de la gêne au malaise grave jusqu’à la mort, en fonction de la concentration libérée.
La perception d’odeurs présente également une véritable nuisance pour les personnes qui les subissent et est alors susceptible d’avoir un retentissement non négligeable sur leur santé.
Différents réseaux de surveillance en Bretagne et au-delà suivent depuis 1997, ponctuellement puis en continu, et analysent l’évolution des proliférations d’algues vertes en mer et des surfaces couvertes en ulves pour les 8 principaux sites bretons sableux.
Le CEVA (Centre d’Etude et de Valorisation des Algues) participe à cette surveillance et interprète les séries obtenues afin d’améliorer la description des phénomènes.
Source : ARS Bretagne
www.bretagne.ars.sante.fr/les-algues-vertes